J’ai été élevé par une maman qui dès que j’avais quelque chose qui n’allait pas, l’expliquait par mon poids. Pourtant je n’ai jamais eu de complication liée à ce poids (à part lorsque je me suis fait poser un anneau gastrique). Je restais donc perplexe face à ses explications. En grandissant, j’ai commencé à comprendre d’où ça venait.
En poussant la porte des médecins, je me suis rendu compte qu’ils avaient tendance à tout ramener à mon poids. Je me cognais le petit orteil ? J’étais trop lourde pour supporter mon poids. J’avais un rhume ? Je mangeais trop de sucre. J’avais mal au dos parce que j’avais la grippe ? Encore mon poids.
Ma maman fait partie de ce que j’appelle la génération “Marie Claire” une génération pour qui les discours hautement sexistes des magazines féminins faisaient figure de précepte. Mais moi, je fais partie de la génération XY et j’ai décidé de dénoncer les diktat de la minceur, quel qu’il soit, et en particulier la grossophobie médicale parce qu’elle tue. Ni plus, ni moins.
Annuaire des praticiens bienveillants : https://www.gros.org/praticiens
Sources :
https://helloclue.com/fr/articles/sopk/tout-sur-le-syndrome-des-ovaires-polykystiques-sopk
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