Marre de devoir vous excuser de demander pardon pour avoir l’impudence d’être gros(se) ? Ce livre est pour vous et à mettre entre toutes les mains.
Oui alors, je sais, j’étais censée publier cet article pour lundi dernier mais je n’ai pas eu le temps de l’écrire. Bouh ! Honte à moi. Cela dit, ce n’est pas peut-être pas plus mal car quel moment plus indiquer pour se plonger dans une lecture que le vendredi en sortant du travail ?
Et pour le coup, ce n’est pas un énième hors-série de George RR Martin que je vous propose de lire en attendant la dernière saison de Game Of Thrones, ni même un cahier de vacances pour adultes que je vous conseille. Non. Il s’agit d’un livre bien plus sérieux dénonçant la grossophobie dont les obèses sont victimes. Qu’il s’agisse de discrimination à l’embauche (ils sont fainéants), d’harcèlement scolaire ou simplement de problème à se vêtir car les magasins ne font pas leur taille, les gros rencontrent sans arrêt des difficultés et des attitudes qui leur font bien comprendre qu’ils n’on pas leur place dans cette société.
Daria Marx et Eva Perez-Bello nous détaillent le quotidien de personnes obèses grâce de précieux témoignages décortiquant notre comportement afin de nous faire comprendre que tout le monde a une attitude grossophobe, y-compris les gros eux-mêmes qui s’interdisent beaucoup de choses. Pourtant les raisons de la condamnation des obèses ne sont souvent que des clichés. Exemple : non, je ne dévore pas 10.000 calories par jour sur mon canapé.
Un livre à mettre entre toutes les mains afin de faire comprendre une fois pour toute ce que c’est que d’être gros. Et pour seulement 5€, on peut dire que c’est faisable.
En attendant que vous mettiez la main sur cet ouvrage, je vous explique pourquoi il est temps d’arrêter de vous auto-flageller pour ne pas ressembler aux filles des magazines.
A demain pour une nouvelle vidéo.
Des bisous.
« Gros n’est pas un gros mot » aux éditions Folio, 5€.
Je l’ai lu d une traite
Unlivre qui explique que l origine de l obésité est multiples sauf la paresse et la mal bouffe