4 séries Girl Power à voir de toute urgence sur NETFLIX

C’est moi ou, après avoir surinvesti sur les œuvres destinées aux ados, NETFLIX semble en ce moment s’intéresser particulièrement aux filles ? Bien sûr, il y a toujours eu des séries comme « Les nouvelles aventures de Sabrina » ou, pour citer une série bien des chez nous, « Plan cœur » mais en ce mois de mai, la plateforme de streaming semble bichonner ses abonnéEs et ce n’est pas pour me déplaire. Regardez plutôt : rien que ce mois-ci, le network a sorti 4 pépites girly à souhait. A tel point que j’ai eu envie de bousculer planning éditorial pour vous dire de courir découvrir ces séries, ce qui ne ‘est jamais arrivé en 2 ans de blog.

Voici donc 4 séries que vous adorerez regarder en faisant vos ongles, votre routine capillaire ou en commandant (ou commentant) les sorties make up du moment.

Working mom

NETFLIX sort enfin la 4^ème saison de « Working mom » et autant vous dire que je suis absolument ravie car cette série fait partie de mes préférées toutes catégories confondues depuis les tous premiers pas sur la plateforme. Working mom raconte avec humour le quotidien de mères se démenant pour mener de front une carrière florissante et leur rôle de mère. Mais ce n’est pas tout, c’est aussi une belle histoire d’amitié entre Kate et ses deux BFF Anne et Frankie.

Le seul défaut de cette série est que chaque saison ne soit composée que de 8 épisodes de 30 minutes en moyenne chacun. A peine le temps de fêter nos retrouvailles avec cette bande de copines que c’est déjà la fin. Et le pire, c’et qu’elles nous quitte souvent en plein cliffhanger (en plein suspense). Mais c’est ce qui fait qu’on n’en est que plus heureuses de les retrouver.

Ultra féministe, cette série a en plus l’énorme qualité, à mes yeux, d’être produite et réalisée par l’actrice principale, Catherine Reitman. C’est vraiment très rafraîchissant de voir des femmes diriger des fictions. En plus d’être la démonstration de la capacité pour une femme de réaliser un projet aussi important, cela donne beaucoup de réalisme à la série et permet de mettre le doigt sur ce qui préoccupe VRAIMENT les femmes et pas ce sur quoi elles sont censées être préoccupées.

Valeria

On revient en Europe pour découvrir une toute nouvelle série espagnole. Décidément, nos cousins ibériques savent faire des séries car après La casa de papel et Elite, c’est Valeria qui vient de rejoindre le game. A mi-chemin entre Sex and the city et la saga 50 shades, le show nous plonge dans les amours de Valeria, une jeune écrivaine perdue et ses 3 copines madrilènes, le tout à la sauce espagnole, c’est-à-dire muy caliente.

Des personnages complexes et attachants, des histoires d’amour palpitantes et des costumes au top de la mode, je me suis régalée à voir cette série qui m’a donné envie de lire les livres dont elle est adaptée.

Cette série rappellera énormément Sex and the city à celles qui l’ont connue et si certains diront que ce n’est pas original, d’autres, comme moi, se sentaient orphelines depuis l’arrêt des aventures de Carrie Bradshaw et seront ravie de retrouver une série plus moderne et surtout plus européenne, c’est-à-dire, plus couillue.

Mes première fois

Ca, c’est vraiment ma série coup de cœur même s’il se peut que je dise ça pour toutes les séries que je vous présente aujourd’hui, tellement je les aime. J’ai tout simplement a-do-ré cette toute nouvelle série américaine. Et j’ai bien failli passer à côté de cette série tant les programmes pour adolescents de NETFLIX commencent à me courir. Il faut dire qu’avec Ragnarok, j’avais été vraiment ulcérée de voir une œuvre avec un tel potentiel devenir plus un nanard de course à la popularité qu’un vrai show sur les dieux scandinaves réalisé, pour une fois, par des scandinaves.

Il m’a fallu tomber sur une vidéo sur YouTube qui en parlait pour me décider à regarder « Nerver have I never » traduit maladroitement par l’antenne française de la plateforme comme « mes première fois ». Cet à peu près a son importance car, en français, on passe à côté du concept même de la série. Je me permets donc de l’expliquer ici : Never have I never est un jeu à boire pour ados que vous avez dû voir dans d’autres séries américaines. L’idée est que, chacun à leur tour, les participants avouent quelque chose qu’ils n’ont jamais fait. Ceux qui l’ont déjà fait doivent boire un verre ou une gorgée de leur verre, selon les versions. Le but du jeu étant, vous l’aurez compris, de finir saoul.

Chaque épisode commence donc par une affirmation du personnage principal, Devi, et nous plonge dans la vie de cette dernière. Après avoir perdu son papa, puis l’usage de ses jambes (avant de le retrouver juste avant la rentrée), Devi a bien l’intention de faire de cette nouvelle année quelque chose de mémorable en se tapant le beau gosse du lycée, Paxton.

Dit comme ça, vous vous dites sûrement que cette série n’a rien de plus que les autres séries pour ado et c’est exactement ce que j’ai pensé quand j’ai vue le pitch mais détrompez-vous. En plus de nous replonger dans nos préoccupations de lycéens, cette série est tout simplement hilarante. Dès le premier épisode, on éclate de rire quand Dévi dit à sa psy « non mais rendez-vous compte, je vais me faire péter la founette par Paxton ! »

La série a également l’avantage de nous présenter sans dramatiser la culture indienne des parents de Devi, ce qui est assez rare, dans une série américaine.

Bref, je suis la première surprise d’avoir absolument adoré cette série et j’attends avec impatience la suite. Si vous ne la connaissez pas, arrêtez tout et foncez la voir.

 

A l’ombre des magnolias

Enfin, laissez-moi vous présenter “A l’ombre des magnolias” qui est, encore une fois, une agréable surprise pour moi. Quand j’ai vu la bande annonce en regardant les autres programmes de Netflix, je me suis dis “encore une série à l’eau de rose.” Et, on ne va pas se mentir, ça l’est un peu mais c’est également une très belle série et si vous vous laissez aller, vous verrez la magie opérer bien plus que vous le pensiez.

Tout d’abord, parlons de l’histoire, dans le sud des Etats-Unis, 3 amies d’enfance, Maddie, Helen et Dana Sue, qui se débattent avec leur vie privée décide de racheter une sublime bâtisse sudiste pour y lancer un spa. Un projet qu’on a toute rêvé de construire avec ses BFF mais qui peut vite se transformer en cauchemar à moins d’avoir de supers copines vraiment à l’écoute et qui ne jouent pas leur ambitions sur ce projet et c’est la cas ici puisqu’il ne s’agit que d’un projet parallèle pour les 3 filles.

Petit charme supplémentaire de la série : elle prend place dans le sud des Etats-Unis, une régions dont on entend beaucoup parler mais dont on sait finalement peu de choses sur le quotidien. Entre les accents bien de là-bas (la série n’est disponible qu’en anglais sous-titré à cause du confinement), les paysages à couper le souffle, la cuisine qui tient une grande place dans le show puisqu’une des filles est cheffe et les petites traditions parsemées ici et là, c’est une super brochure pour y passer vos vacances dès que le monde entier sera débarrassé du corona virus.

Enfin, ce petit bijou est estampillé curvy friendly puisque l’actrice qui joue le rôle de Dana Sue, la cheffe dont je vous parlais à l’instant, n’est autre que Brooke Elliott, l’ex-interprète de Jane Biggum dans “Drop dead diva”. Et c’est un véritable plaisir de la retrouver dans un rôle beaucoup moins grossophobe car il y a bien pire dans la vie que de se retrouver dans la peau d’une avocate obèse, même quand on est mannequin. Dans cette nouvelle série, il n’est jamais fait mention du poids du personnage excepté lorsqu’il fait une crise d’hypoglycémie et qu’on lui recommande de surveiller son sucre. Et encore, il n’y a pas de leçon morale. Son personnage est aussi bien traité que ses deux copines, voire un peu mieux. La preuve qu’on peut mettre en scènes des actrices rondes sans que cela n’empêche personne de s’identifier.

Autant vous dire que j’espère de tout cœur voir une saison 2 car la première nous laisse en plein drama avec pleins de questions non résolues. Une preuve supplémentaire que l’histoire est racontée par des scénaristes de talent.

 

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, mes licornes. Sans plus attendre, je vous laisse vous affaler sur votre canapé pour regarder ces chefs d’œuvres. A vos pop corns !