Alors ok, dans mon précédent article, sur le livre Cosmic Girl, je vous donnais rendez-vous aujourd’hui pour ma revue sur « Le grand livre du féminin sacré » qui est un de mes coups de cœur du moment. Et vous l’aurez dès la semaine prochaine. Mais il m’a fallu différer la publication de cet article. D’abord parce que je n’ai pas encore fini la lecture du dit-livre et je tiens à aller au bout avant de pouvoir dire ce que j’en pense, même si je vous avoue que je fais durer le plaisir parce que ce que j’y lis me parle vraiment. Ensuite, parce que je sais que beaucoup d’entre vous attendent que je parle aussi de mes lectures de new romance. Enfin, parce que je n’ai envie d’overdoser personne sur le thème du féminin sacré, ni moi, ni vous. Varions donc les plaisirs.

Pour ma première revue d’un roman, j’ai choisi « The air he breathes » de Brittainy C Cherry, paru aux éditions Hugo Poche. Pas étonnant qu’il s’agisse d’un livre de New Romance. J’adore ça. Quand j’étais ado, j’aimais bien lire des livres de romance mais j’ai rapidement été décontenancée par le fait que les scènes d’amour s’arrêtaient généralement au moment où l’intimité entre les deux personnages rentrait tout juste en jeu. Je trouvais ça révoltant. Comment parler d’une histoire d’amour en censurant les scènes de sexe ? Ca n’avait pas de sens. Et puis, le thème de la fille quelconque qui tombe amoureuse de la figure du beau prince charmant m’a vite ennuyée. Les personnages étaient lisses, insipides, tous pareils.
Lorsque la tendance de la New Romance est apparue en France, j’ai fait partie des premières lectrices. Autant la saga « 50 shades » ne m’avait pas passionnée, autant j’étais dingue des sagas « Crossfire » et « Beautiful. » Et puis, j’ai recommencé à m’ennuyer dans ce genre de lectures. Très vite, le cliché de la fille banale qui tombe amoureuse d’un riche célibataire a heurté mon âme féministe. De plus, les histoires manquaient de profondeur à mon sens. J’ai donc mis de côté ce genre de lectures.
Et puis, le film polonais 365 Days est sorti sur Netflix. Ce film m’a vraiment dérangé. D’un côté, j’étais révoltée par l’apologie du viol que véhicule ce film. D’un autre, Michele Morrone… A prononcer comme un chat qui ronronne. Morrone. Miaou ! Impossible de m’empêcher de penser : « En même temps, lui, il m’attrape par la gorge quand il veut. Il peut même me la mordiller, je ne ronronnerai que de plus belle. »
J’ai eu alors des débats super intéressants avec des abonnées et notamment une, qui est depuis devenue une amie, avec qui nous nous sommes découvert un amour commun pour les lectures olé, olé. Elle m’a donné une liste de ses lectures New Romance préférées et « The air he breathes » y figurait. La semaine suivante, j’avais reçu une pile de livres, commandée sur Amazon. On peut donc tous remercier Brunaëlle sans qui cet article et peut-être aussi cette rubrique n’existeraient tout simplement pas.

Parlons un peu de l’auteur : Brittainy C Cherry est l’une des rares auteures du genre à être racisées. Il s’agit en effet d’une afro-américaine qui est diplômée de Creative Writting (cursus d’écriture) à l’université John Caroll et licenciée dé théâtre. Son premier roman « The space in between » a été publié en 2013 et elle est très prolifique depuis.
Pour le contexte, The air he breathes , publié en 2015, est le premier tome d’une quadrilogie appelée The Element Series. Le concept de cette saga est de proposer 4 histoires différentes dont chacune tourne autour d’un élément. Vous l’aurez compris, ce premier livre parle de l’Air. Une belle allégorie du souffle de la vie puisqu’il nous plonge dans la rencontre entre deux personnes qui vivent un véritable drame et sont en plein deuil de leurs conjoints respectifs. Et je n’en dirai pas plus sur l’histoire pour ne pas spoiller ceux qui voudraient le lire. Passons donc à mon ressenti après la lecture de cet ouvrage.

Délicatesse. C’est le mot qui me vient à l’esprit lorsque je repense à la douceur de ce livre. J’avais peur d’être étouffée dans du mélo en lisant le résumé de la couverture mais pas du tout. On est dans la délicatesse, dans le mot parfaitement pesé, dans l’émotion sensiblement équilibrée. La critique du San Francisco chronicle dit « Certains auteurs vous murmurent directement au cœur et leurs mots ne vous quittent jamais. Brittainy C Cherry en fait partie. The air he breathes va vous envouter. » Eh bien, c’est tout à fait ça.
J’ai notamment été particulièrement touchée par l’histoire de la plume, ceux qui l’ont lu comprendront. Elle résume pour moi à la perfection la légèreté et la délicatesse de ce roman. Et, bien sûr, elle nous montre à quel point l’élément de l’air est bien présent dans ce récit mais toujours avec subtilité et douceur.
Pourtant, il n’y a pas beaucoup de scènes de sexe ce qui aurait pu me déranger mais celles qui sont décrites dans le livre sont tellement belles, vraies et bien écrites que ça me va. Quand une histoire est juste belle, il est inutile d’en rajouter. Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité et il n’a jamais été besoin que deux amants se sautent dessus toutes les 30 secondes pour que leurs ébats soient forts.

Bref, je suis absolument séduite par l’écriture de l’auteure qui m’a définitivement réconciliée avec le genre New Romance. Enfin des romanciers à l’écriture à la fois forte et juste. Et dire qu’il s’agit d’un des premiers romans de l’écrivaine qui, depuis, a dû encore améliorer sa plume. J’ai hâte de découvrir la suite.
Est-ce parce que je suis Gémeaux, signe d’Air, que cet ouvrage m’a tant touchée. C’est bien possible. Toujours est-il que j’ai déjà dans ma bibliothèque The fire, le deuxième tome de la série The Element qui, évidemment, parle de feu. Etant ascendant lion (signe de feu), il est bien possible que ce récit m’embrase.
Pour celles et ceux qui brulent de découvrir ce livre, en voici le lien. Pensez à privilégier ce lien car, étant affiliée, je toucherai un petit pourcentage de votre achat et ça vous coûtera exactement la même chose. C’est le meilleur moyen de soutenir ce blog et ma chaine.
Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine pour la revue du « Grand Livre du féminin sacré. »
Salut !
j’ai testé ce livre mais sans trop de succès ; mais avec moi la new romance çà passe ou çà casse.
J’ai par contre “Behind the bars” dans ma PAL de la même autrice, je pense que cette thématique me plaira mieux.
Arf, dommage. Merci, je regarderai.