Je vais être franche avec vous tout au long de cet article et je vais l’être d’emblée : entre filles, les hommes ont la réputation de ne pas vraiment assurer au lit. A tel point que quand un mec sait nous faire décoller, on a envie de le crier sur tous les toits : « Hé Paris, tu sais pas quoi ? J’ai joui ! »
A leur décharge, nous sortons de millénaires de domination masculine. Epoque pendant laquelle le plaisir féminin n’était pas du tout valorisé car nous seulement on craignait qu’une femme aimant trop le sexe en arrive à tromper son mari mais en plus, les femmes ne pouvant ni quitter leur mari, ni divorcer, une épouse insatisfaite n’était pas vraiment un problème. Les données sur l’anatomie des femmes et leur plaisir ont donc longtemps été négligées, voire censurées.
Bien heureusement, les choses ont bien changé et de plus en plus d’hommes ont à cœur de donner du plaisir à leur partenaire. Dans cette partie de la population masculine, nombreux sont ceux qui ont compris que le plaisir féminin passait inévitablement par une stimulation du clitoris, quelle oit interne ou externe. Et s’il y a bien une pratique qui stimule à merveille « le bouton d’amour », c’est bien le cunnilingus.
Que vous soyez novice en la matière ou que vous soyez un suceur de bigorneaux confirmé qui souhaite approfondir ses connaissances pour rester le roi incontesté du cunni, cet article est pour vous. J’ai, en effet, rassemblé toutes mes observations de femmes, collecté celles de mes amies, de ma communauté et lu pas mal d’ouvrages pour vous proposer l’article le plus complet qui soit sur l’art de lécher une femme.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser pour ceux qui sont dans une misère sexuelle telle qu’envoyer des messages/commentaires à contenus pornographiques à une inconnu est une option, que ce n’est parce que je parle de sexualité sur ce blog, que je suis ouverte à ce genre de contenus ou aux propositions. Encore une fois, une femme qui assume le fait d’être un mammifère sexué n’est pas une invitation, ni une ouverture. Je ne publie pas cet article parce que je veux « me faire bouffer la chatte » par n’importe qui. Merci de votre compréhension.
N’hésitez pas à partager avec la communauté vos observations sur le « mangeage » d’abricot avec politesse et bienveillance.

- Allez-y avec plaisir ou pas du tout
C’est exactement comme pour une fellation. Entre la culpabilité et la peur que ça ne dure quelques minutes, il sera compliqué pour elle de s’abandonner au plaisir si elle a le sentiment que vous y allez du bout des lèvres.
Le simple fait de vous montrer enthousiaste, excité à l’idée de la lécher commencera à lui donner envie de s’ouvrir à vous. Il n’y a rien de plus excitant qu’un homme chaud patate. N’hésitez donc pas à lui dire ce que la vue de sa vulve, son odeur, sa peau douce provoque chez vous. On en reparlera plus tard mais les femmes sont en général plus cérébrales que les hommes et donc plus sensibles aux paroles qu’au visuel. Vous êtes donc le bienvenu pour complimenter son sexe, lui montrez que vous la trouvez belle partout et que vous bénissez chaque centimètre carré de sa peau, même les plus intimes.
On ne va pas se mentir : faire grimper une femme aux rideaux sans passer par le cunni est vraiment très compliqué. En effet, cette pratique a quand même l’énorme avantage de poser les bases et de construire une belle intimité en plus du plaisir incroyable que cela procure. Si cela vous dégoûte, j’ai quatre astuces à vous proposer (vous pouvez faire les 4 à la fois, si vous voulez) :
- Prenez une douche avec elle avant, n’hésitez pas à la laver vous-même partout, partout (sauf l’intérieur du vagin qui est naturellement nettoyé par sa flore vaginale). Vous verrez, c’est délicieusement sensuel et met efficacement en appétit.
- Laissez parler votre gourmandise en faisant couler du champagne sur son ventre, en la badigeonnant de crème chantilly ou en la caressant avec une fraise croquer avant de la goûter, elle.
- Si c’est le problème, vous pouvez lui demander avec tact et délicatesse de s’épiler mais il est possible qu’elle refuse car cela fait excessivement mal et de plus en plus de femmes refusent de supporter cette douleur juste pour le plaisir d’un mec. Sachez d’ailleurs que le poil garanti protège le sexe d’agression extérieure donc entre la flore vaginale et les poils, le sexe des femmes est naturellement entretenu.
- Regardez-la quand vous la léchez, regarder ses expressions, écouter-la gémir, regardez-la se tordre de plaisir… Cela devrait vous permettre de surmonter vos appréhensions.
Quelque chose me dit que vous allez vite y prendre goût.
Mais si vraiment votre dégoût persiste, je ne saurais que trop vous conseiller de ne pas vous forcer car cela se voit, ce n’est pas agréable et cela a tendance à couper le désir. Un de mes meilleurs amants était nul en cunni mais savait me stimuler avec sa main et faisait des merveilles avec sa baguette magique.
En revanche, n’exigez pas qu’elle vous fasse une fellation si vous ne supportez pas de lui faire son équivalent. Le sexe est une question d’échange. Si vous refusez de la lécher, il est normal qu’elle refuse de sucer. Il faut être fairplay.

2. Plantez le décor et réveillez son corps
Tout d’abord, parlons de l’ambiance car, comme je vous l’ai dit plus haut, les femmes sont plus cérébrales que les hommes. C’est pourquoi, il est super important d’adopter une attitude positive, bienveillante, charmeuse et sensuelle afin que votre partenaire s’ouvre plus facilement à vous.
Ensuite, si le corps masculin est extrêmement réactif et permet de procurer rapidement une érection à son propriétaire, le corps féminin est un diesel : il met du temps à se lancer mais une fois qu’il est parti, on ne l’arrête plus. Cela explique pourquoi les femmes sont si sensibles aux préliminaires et même aux petites attentions (draps propres, chandelles, pétales de roses…) Il nous faut un peu de temps pour que notre corps se mette en mode « partie de jambes en l’air ». Voilà pourquoi avant même de vouloir lui faire un cunnilingus, il est capital de solliciter d’autres partie de son corps, de la toucher, de l’embrasser partout. Prenez ce temps-là, vous serez amplement récompensé.
Enfin, c’est hygiène correcte exigée. Non, je ne parle pas d’hygiène buccodentaire, bien que cela me semble évident qu’on se brosse les dents avant de faire l’amour à sa femme. Je parle ici de pilosité et plus particulièrement de bebar. Une fois pour toute, il faut que je le dise : la barbe de 3 jours, ce n’est pas possible pour le cunni, les gars. Soit, tu rases tout, soit tu t’abstiens jusqu’à ce que tu aies une bonne semaine de barbe. En effet, cette zone-là étant la partie la plus nervurée de son anatomie, vous imaginerez sans mal qu’elle ne supporte aucune rugosité. C’est encore plus vrai si madame est épilée.

3. Restez toujours patient et à l’écoute
Cela me fait mourir de rire lorsque je regarde un film porno et que je vois une femme grimper aux rideaux au bout de quelques léchouilles. Comme je l’ai expliqué plus haut, le plaisir féminin met un certain temps et on a beau avoir une langue de velours, si on est incapable d’installer une ambiance de confiance et qu’on est trop pressé, il n’y aura pas de gros boum, mais plus un petit pchit.
Plus vous allez réussir à transmettre une ambiance sans pression, détendue avec l’idée que vous prendrez le temps qu’il faut pour lui donner le plus de plaisir possible, moins vous aurez à fournir d’effort. Le secret est donc de prendre le temps et de bien observer ses réactions.
Est-ce que vous brûlez ou va-t-elle se changer d’une minute à l’autre en statue de glace ? C’est à vous de vous en soucier, de prendre la peine et le temps de le voir. Evidemment, l’idée est de continuer quelque chose qu’elle aime et d’arrêter de faire quelque chose qu’elle n’aime pas.
Sachez que plus vous stimulez une zone, plus elle devient sensible. Si vous arrêtez donc subitement, parce que vous le sentez comme ça, de faire quelque chose qu’elle aime, vous n’avez plus qu’à tout recommencer depuis le début. Cela dit, ça peut aussi permettre de faire durer le plaisir. C’est aussi très bon, à condition que vous sachiez à un moment la faire jouir une fois pour toute.

4. Quelles zones de la vulve stimuler
Voilà quelque chose qui semble très méconnu des hommes mais il ne suffit pas de stimuler le capuchon du clitoris pour faire décoller une femme. D’ailleurs, certaines femmes y sont totalement insensibles. Sachez qu’à l’intérieur, le clitoris mesure une douzaine de centimètres et accompagne toute la vulve dans le plaisir. Le capuchon n’est que la partie émergée de l’iceberg et pas toujours la plus sensible. C’est juste celle qu’on voit le plus. Voilà pourquoi stimuler le capuchon du bout de la longue peut se montrer totalement inefficace, voire pour certaine limite désagréable.
Encore une fois, si certaines femmes aiment les petits coups de langues légers et délicat sur cette zone-là, d’autres aiment « se faire manger toute la chatte » en insistant particulièrement sur certaines zones. Voici donc les zone à solliciter lors d’un cunnilingus : les grandes lèvres, les petites lèvres, le bouchon du clito, la zone sous le bouchon du clito, le vagin (vous pouvez lécher l’entrée et/ou le pénétrer de votre langue ou votre nez), le périnée et l’entrée de l’anus.
Bref, il y a vraiment de quoi s’amuser et c’est vraiment fascinant de s’intéresser à toutes ces zones dont personne ne parlent mais qui donnent tellement de plaisir.

5. Quelles positions ?
Evidemment, le plus simple pour un bon cunni, c’est toujours que madame soit sur le ventre les jambes écartées et que votre tête soit entre les cuisses de madame. Cela permet en effet un large accès aux parties intimes de votre chère et tendre.
Néanmoins, il est toujours bon de savoir que le fait de tendre son bassin vers l’arrière permet au capuchon du clitoris de se tendre, le faire ressortir et donc augmente le plaisir. Il n’est donc pas rare que des femmes adorent se faire lécher par derrière ou bien en plaçant son sexe au-dessus de votre bouche, alors que vous êtes allongé, en n’oubliant pas de se cambrer.
Cela dit on peut partiellement reproduire cette tension en relevant les jambes de madame ou en tirant légèrement son Mont Vénus vers le haut.
Par contre, parfois, on veut prendre son temps et attendre que le clitoris se tende de lui-même sous l’effet de l’excitation et, vous pouvez me croire, c’est tout aussi divin. Le cunni, c’est comme le cochon, finalement : tout est bon.
6. Procédez progressivement
Il y a celles qui aiment les petits coups de langue rapide et léger et celles qui préfèrent qu’on leur « bouffe la chatte » mais dans les deux cas, il faut y aller progressivement afin de « réveiller » sans blesser la zone que vous souhaitez stimuler. Encore une fois, ne vous fiez pas aux acteurs de films pornos qui font l’aspirateur. En fait, cette pratique est super douloureuse. Souvenez-vous qu’un clitoris est parcouru d’environ 8.000 terminaisons nerveuses. C’est 2.000 de plus que sur votre gland. Imaginez un peu comme cette partie est sensible. Si vous ne faites pas preuve de délicatesse, vous risquez de transformer cette partie de plaisir en un moment de torture.
Douceur et légèreté pour réveiller la zone au début puis des caresses plus appuyez en faisant bien attention de ne pas franchir la fine ligne entre le plaisir et la douleur, c’est ça le secret.

7. La langue ou les lèvres ?
Comme je vous l’ai dit plus haut, sentir l’envie d’un homme de lécher sa partenaire est primordial pour qu’une femme s’abandonne au plaisir. Or, pour certaines femmes, un homme qui y met le bout de la langue donne clairement l’impression de manquer d’enthousiasme, d’envie et délaisse beaucoup trop de zones de son intimité. Pour ces femmes, la stimulation du bout de la langue fait trop film porno. Elles veulent être léchées, embrassées, tétées, sucées sur toute la vulve. Bref, pour ces femmes-là, un bon cunni ressemble à un baiser passionné mais au pôle sud.
Mais, à ma grande surprise, je le confesse, sondage sur Insta à l’appui, il existe tout autant de femmes qui aiment la caresse délicate d’un léger coup de langue.
Comment distinguer les unes des autres, me demanderiez-vous alors. Le plus simple est de lui demander son avis, tout simplement.

8. Le doigt coupe-faim…
Bon alors, on va être techniques. Je sais que selon la légende urbaine, il existe des femmes plus vaginales et d’autres plus clitoridiennes mais revoyez totalement votre logiciel. Le clitoris étant profondément enraciné dans l’organe sexuel des femmes, qu’il s’agisse de stimulation du capuchon du clitoris ou de l’intérieur du vagin, c’est le clitoris qui est à l’œuvre. Nous parlerons donc plus de plaisir internet ou externe.
S’il est moins difficile, pour une femme, de découvrir le plaisir externe, le capuchon du clitoris étant plus exposé aux différents contacts, le plaisir interne demande beaucoup plus de travail, pour elle comme pour lui. Le moyen le plus doux de le découvrir reste de coupler la stimulation internet et externe lors d’un cunni pendant que Monsieur utilise un de ses doigts pour stimuler l’intérieur du vagin de Madame et solliciter des zones internes qui ont du mal à l’être lors de pénétration pénienne.
Un doigt, 2 ou toute la main, ça dépendra la sensibilité de Madame mais j’ai beaucoup entendu les femmes se plaindre de la volonté d’en faire trop alors que souvent, un doigt suffit. Il vaut mieux garder sa dextérité. Pour « combler » Madame, vous pourrez tout simplement la pénétrer avec votre sexe plus tard.

9. Quand s’arrêter ?
En terme général, je pense que c’est à madame de dire quand elle a eu son compte. Ainsi, il n’y a pas de crainte que vous arrêtiez dès qu’elle commence à prendre du plaisir ce qui a tendance à l’empêcher de s’ouvrir totalement au plaisir. Mais il se peut également que vous le connaissiez suffisamment ou que vous ayez suffisamment d’expérience pour savoir que c’est le moment de la pénétrer.
En effet, il n’y a rien de plus délicieux pour une femme que d’être pénétrée aux portes de l’orgasme. Malheureusement, c’est quelque chose d’assez compliqué à faire. SI c’est trop tôt, ça casse le mood et il faut recommencer de zéro (et la plupart des mecs disent tant pis et continuent leurs trucs dans leur coin cet qui n’est vraiment pas chic et peut totalement détruire le bel échange que vous aviez jusqu’alors). SI c’est trop tard, ça reste agréable mais pas autant que de prendre le train en marche. Cela demande de l’expérience, une bonne connaissance de sa partenaire et une bonne communication.
Mais vous l’aurez compris, pour le bien de votre relation, il vaut mieux que ça arrive trop tard que trop tôt.

10. Un bisou pour la fin ?
Si beaucoup d’hommes raffolent de l’odeur des sexes féminins, ou du moins ne détestent pas, ce n’est pas le cas de la plupart des femmes, encore moins lorsqu’il s’agit de leur propre odeur. C’est la raison pour laquelle certaines femmes n’aiment pas qu’on les embrasse juste après avoir reçu un cunnilingus. D’autre part, surtout si vous portez la barbe mais pas seulement, il est bien évident que votre partenaire n’appréciera pas forcément que vous lui étaliez toute sa cyprine sur le visage. Pensez donc à vous essuyer le visage avec un mouchoir, une lingette ou une serviette prévue à cet effet.
Néanmoins, faut-il donc éviter d’embrasser votre compagne sur la bouche après une cunni ? J’ai envie de répondre : non et surtout pas si elle vient de jouir. Comme je vous l’ai dit plus haut, pour jouir, une femme a besoin d’abandonner et de s’ouvrir totalement au plaisir. Une fois qu’elle a joui, elle se sent donc extrêmement vulnérable, d’autant plus que tout ses sens sont en émoi. L’embrasser et la prendre de vos bras le temps qu’elle redescende gentiment est donc primordial pour qu’elle reste dans une énergie positive car je peux vous dire que sinon c’est extrêmement désagréable. C’est un peu comme si ou vous mettait une immense gifle alors que vous êtes à 2 doigts de jouir. N’oubliez pas que des études tendent à montrer que les orgasmes féminins sont 3 fois plus fort que ceux des hommes en terme d’intensité et jusqu’à 10 fois plus longs. Imaginez un peu à quel point elle peut se sentir fragile à ce moment-là.
Il se peut également qu’elle vous dise qu’elle a envie de vous tout de suite, là, maintenant. Hâtez-vous alors de la pénétrer. Ce besoin d’être « comblée » immédiatement après un orgasme est le signe qu’elle s’apprête à faire l’expérience de l’orgasme multiple. La partie immergée de son clitoris est en effet tellement excitée qu’elle lui permettra de jouir plusieurs fois en rafale lors d’un seul et même rapport sexuel. Foncez ! Vous avez gagné le gros lot.
Toujours autant de plaisir a lire. Merci pour cette belle explication. Le titre m’a direct interpellé. Pour certaines, il faut déjà commencer par rendre leur MEC accro au cunilingus. 🙂 La partie sur ce point est bien expliquée et les 4 astuces sont parfaites. Bref… cet article est à lire par TOUTES et TOUS…
Et j’ai découvert le répertoire paillard de Colette Renard. Vive Spotify pour les autres chansons du même album!
Oui c’est vmt très drôle a écouter
Très bien expliqué. Surtout j’adore faire des cunni à n’en plus finir