
Je ne le dirai jamais assez. Pour moi, le bullet journal est un outil de développement personnel indispensable pour être bien dans sa tête et y mettre de l’ordre. Non seulement c’est un système d’organisation on ne peut plus personnalisé mais en plus il permet de structurer et hiérarchiser sa pensée, grâce à un système de puces, pour éviter les insomnies, les oublis, les « mais pourquoi ?»
J’ai beau essayer, je n’arrive plus à me passer de mon bullet journal et je pense que tout le monde devrait essayer pendant un mois ou deux pour comprendre à quel point ça change tout. Quand je compare la Anaïs d’avant le bullet journal et celle de maintenant, je ne peux pas ignorer à quel point j’ai fait du chemin, à quel point je me connais et comprends mieux, à quel point j’ai mûri, à quel point, même mon business a grandi. D’ailleurs, je n’aurais probablement plus de business, à l’heure qu’il est, si je n’étais pas tombée sur la vidéo de Ryder Caroll introduisant au bullet journal.
Ca a tellement changé ma vie que je conseille à tout le monde de prendre un bullet journal. Si vous traversez une mauvaise passe, si vous avez tendance à oublier des choses, si vous avez du mal à gérer votre argent, si vous avez l’habitude de vous embrouiller, si vous préparer un gros projet et que vous ne savez pas par commencer, si vous ne savez pas où vous en êtes dans la vie, où vous voulez aller, si vous vous sentez vide, si vous avez besoin d’organiser des choses (activité des enfants, événements, projets perso…), si vous souhaitez garder des souvenirs, si vous aimez lire et que vous aimeriez garder une trace et des citations de vos lectures… Bref, quelque soit votre vie, vous avez besoin d’un bullet journal. Si, si, je vous assure.
Et si YouTube regorge de tutos tous aussi inspirants les uns que les autres pour commencer un bullet journal, je trouve que parfois les auteurs de ces vidéos oublient l’essentiel. A l’heure où le confinement repointe le bout de son nez, il m’a semblé que c’était le moment idéal pour vous convertir. J’ai donc eu l’idée de vous faire un article de 10 conseils d’une bujoteuse de la première heure. Ils vont, non seulement, vous aider à mettre en place votre premier carnet mais également vous avertir des écueils que rencontrent ceux qui se sont lassés ou trouvent ça trop « chronophage ».

- Lire « La méthode bulle journal » de Ryder Caroll
Même avec toute la meilleure volonté du monde, je ne vous expliquerai jamais assez bien l’intérêt du bullet journal et comment faire en sorte qu’il soit efficace que l’inventeur de cette merveille, Ryder Caroll. Un article ne racontera jamais aussi bien un livre de plus de 350 pages.
Lire ce livre a littéralement sauvé ma santé mentale à l’époque où j’étais en plein rupture. Je me sentais seule, incomprise, rejetée, totalement perdue. Je ne savais pas vraiment ce qui n’allait pas à part la blessure de quitter une histoire de 7 ans et de me retrouver seule avec moi-même. En me racontant son histoire, en me donnant des exercices et en m’expliquant lui-même, sans aucun intermédiaire, comment il a inventé son outil et comment il l’améliore chaque jour, Ryder m’a appris à mettre tout ce que j’ai dans la tête sur papier et à y mettre de l’ordre.
Par exemple, je venais de lancer ma chaine YouTube, à l’époque, ce blog n’existait même pas et mon compte Instagram était en friche. J’avais laissé les autres me persuader que ma chaine était un formidable passe-temps mais qu’il était temps de trouver un travail, n’importe lequel, quitte à être vendeuse (évidemment, je n’ai rien contre ce métier), alors que j’avais dirigé pendant 5 ans un magazine. Inévitablement, j’étais très malheureuse. Je le vivais comme un échec, une humiliation : non seulement je venais de perdre mon entreprise mais en plus mes paires ne me reconnaissaient pas et ne m’embauchaient pas en tant que journaliste.
A travers son livre, Ryder m’a invité à faire la liste de mes doutes, de mes rêves, de mes peurs, de toutes les possibilités envisageables et de tous les obstacles. Ce n’est qu’après avoir fait tout ça que j’ai pris conscience que mes paires ne me rejetaient pas, le marcher du travail était juste ultra-tendu, je suis compétente dans ce que je fais, que cette tension était peut-être une super opportunité pour prendre le temps faire ce qui me plait vraiment et que je pouvais faire de mon passe-temps un travail, il me fallait pour ça prendre une décision difficile mais indispensable : retourner vivre chez mes parents. Ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis autorisée à avoir pour objectif de vivre de cette activité. Ensuite, il m’a appris à établir un plan de batail pour réaliser ce qui n’était plus un rêve mais bel et bien un objectif.
Pourtant, ça faisait déjà 2 ans que je bujotais. Je pensais savoir ce qu’un bullet journal était mais je n’en avais aucune idée. Le bullet journal qu’on vous montre sur YouTube, Instagram et Pinterest n’est pas un bullet journal vraiment utile et efficace. Il n’y a que Ryder Caroll qui peut vous expliquer comme vous approprier son outil pour qu’il réponde à la perfection à vos besoins.
Voici le lien de son livre, version poche. Si vous souhaitez vous le procurer, merci de privilégier ce lien. En tant qu’affiliée, je touche un petit pourcentage des articles que je recommande sur Amazon. Ça ne vous coûte pas plus cher et ça me permet de faire vivre ce blog.

2. S’accorder le temps de mettre de l’ordre dans sa tête
Lorsque je parle du bullet journal aux gens, le premier réflexe des gens et de lever les mains et de me dire « non mais ça prend beaucoup trop de temps à faire ton truc. » Et c’est la première idée reçue qui circule sur le bullet journal. Oui, le bullet journal que vous voyez sur les réseaux sociaux demande énormément d’investissement mais n’oubliez pas que c’est justement pour ça qu’on vous le montre, que c’est un show. Les bujos des vrais gens ne ressemblent absolument pas à ça. En fait, prendre des heures pour arranger son bullet journal est le meilleur moyen de se lasser mais j’y reviendrai plus tard.
La vérité est qu’une fois votre mise en place faite, tenir un bullet journal ne prend pas plus de 10 minutes par jour. Cinq minutes pour écrire ses tâches et rendez-vous, cinq minutes le soir pour citer rapidement les événements survenus dans la journée, vos réflexions et mettre à jour vos trackers. Et encore, rien n’est obligatoire. Vous pouvez aller directement vous coucher le soir, si vous êtes crevé(e) et décider, soit de le faire le lendemain, soit de sauter votre tour. Comme je le dis souvent : le bujo, c’est toi qui choiz.
Cela dit, qu’il s’agisse de la mise en place ou des 10 minutes quotidiennes, il faut quand même accepter de prendre le temps de le faire. Et pour ça, il est nécessaire d’arrêter de penser que prendre soin de sa santé mentale est une perte de temps. Vous ne perdez pas votre temps, vous l’investissez sur vous.
Une fois dépassées vos appréhensions, vous verrez que vous prendrez plaisir à vous accorder ces 10 minutes quotidiennes pour donner un sens et de l’ordre à votre vie. C’est vrai qu’au début, on rechigne, on a la flemme mais y prend vite goût. Et au bout d’un moment, on en vient à apprécier le moment où il faut faire le set up mensuel (beaucoup plus court que celui du carnet). Certains se versent un verre de main mais mois je suis accro au thé et c’est partie pour une petite demi-heure à se projeter et à organiser son mois. Ce sont des minutes de quiétude, de paix intérieure que tout le monde devrait connaître. Depuis quand n’avez-vous pas pris le temps de réfléchir à ce que vous souhaitez accomplir dans le mois pour mettre votre vie sur de bons rails ?
D’autre part, ce temps que vous prendrez à écrire votre programme de la journée est du temps que vous ne perdrez pas à commencer une tâcher, en entamer une autre, oublier la tâche précédente, y repenser… Vous savez exactement où vous en êtes. Et ça croyez-moi, c’est un sacré gain de temps. Et je ne parle même de la perte de temps de retrouver un ticket de caisse ou un post-it ! Avec un bujo, tout est noté. Vous savez où trouver les informations dont vous avez besoin.
Si ryder Caroll et moi, qui sommes tous deux atteins de TCA (je vous revoie à mon articles sur les raison de prendre un bullet journal pendant le confinement), vous disons que ça empêche de s’éparpiller et fait gagner un temps fou, vous pouvez nous croire sur parole. Car s’éparpiller, c’est notre spécialité.
Bref, oui tenir un bullet journal demande un peu de temps (parfois) mais il vous en fait gagner beaucoup plus et ce sont des minutes que vous allez apprendre à apprécier. Il permet de vivre une vie intentionnelle en vous interrogeant sur la pertinence de vos actions et vous évite de subir votre vie.

3. Commencer à bujoter dans un carnet déjà commencé avant le début de l’année
J’ai commencé 5 carnets dans lesquels je ne bujotais que 2 ou 3 mois, avant d’être entièrement satisfaite de mon bujo, et encore ! C’est dire si trouver la bonne routine n’est pas évidente. Evidemment, j’étais à une époque particulière de ma vie où je m’ennuyais sur tous les plans et où je n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui n’allait pas dans ma vie. Refaire le set up de mon bujo m’apportait quelques heures de calme, de concentration en espérant que le prochain carnet reflèterait la vie que je voulais. Mais il n’empêche que trouver ce qui fonctionne pour moi a demandé pas mal d’essais.
Aussi, je déconseille d’attendre la nouvelle année pour commencer dans un tout nouveau carnet car il est difficile de savoir ce dont on a besoin pour qu’il fonctionne avant de s’être lancé. Je préconise donc de prendre un cahier ou un carnet déjà entamé pendant un petit mois et d’y bujoter sans faire la préparation, sans collection. Faites directement la vue mensuelle (calendrier du mois), puis les dailies (votre programme de la journée) au jour le jour et préparer une double page pour les collections (page regroupant une série de notes ou de tâches sur un même thème) dont vous aurez besoin dans votre vrai bullet journal de 2021. Revenez en arrière pour la remplir au fur et à mesure du mois dès qu’une nouvelle idée de collection vous vient.
Ce n’est qu’une fois que vous aurez une vision claire de votre bullet journal que je vous invite à acheter votre tout premier carnet dédié à cet effet mais surtout, n’attendez pas pour bujoter. Griffonnez, gribouillez, raturez. C’est fait pour ça.

4. Bien choisir son carnet
Alors ça, c’est le nerf de la guerre. Même aujourd’hui, alors que j’ai trouvé depuis des années mon carnet idéal pour bujoter (la recharge Scribble that matter, papier 100gr), je ne peux pas m’empêcher de regarder ce que les autres marques font et d’envisager de temps à autres de changer de carnet. Seulement, à chaque fois que je le fais, je le regrette toujours amèrement et je reviens irrémédiablement au Scribbles that matter.
Pour choisir l’écrin de vos pensées, il falloir prendre en compte plusieurs critères : la taille de votre carnet, le nombre de pages, le grammage de ces pages et les petits détails, chaque marque ayant des petites spécificités.
Pour la taille, la plupart des bujoteurs choisissent un format A5, et je ne fais pas exception, mais il existe aussi le format A6, B6, B5 et A4. Il y a même la marque Rhodia qui propose un carnet A5 en format paysage. En vous lançant dans un carnet quelconque avant d’acheter votre vrai carnet, vous saurez d’exactement combien de place vous avez besoin pour être satisfait(e).
En ce qui concerne le grammage, il vous faut vous interroger sur l’usage que vous faites de votre bullet journal. Sachez que ça va de 70 grammes au mètre carré à 160gr. Aimez-vous dessiner ? Si c’est le cas, je vous conseille un papier épais pour éviter que le feutre transperce votre page. Si vous ne dessinez pas et préférez que votre carnet ait beaucoup de pages (plus votre grammage sera important, moins il y aura de pages dans votre carnet), vous n’aurez pas besoin de plus de 100gr.
Pour ce qui est des spécificités de chaque marque, je ne peux pas vous donner les petits détails de chacune. Ce serait beaucoup trop long et pénible aussi bien pour vous que pour moi. En revanche, je peux vous dire que j’ai choisi la recharge de Scribble that matter parce que, comme les carnet Leuschtturm, la référence en matière de carnet de bullet journal et la marque préférée de Ryder Caroll, les pages sont numérotées, il y a un index et une page de clés (le code décryptant les puces que vous aurez choisies). Mais les pages font 100gr au lieu de 80gr, le papier est plus blanc, en plus d’être de meilleure qualité, sur les pages, il y a de légers marquages très subtiles pour marquer les milieux de pages ce qui représente un gain de temps considérable pendant la mise en place et il n’y a pas de couverture ce qui me permet de le glisser dans ce qu’on appelle un notebook cover (ou sleeve, que vend la marque séparément et d’autres marques plus chics) et lui donne un look d’agenda professionnel.

5. Faire la liste des collections dont vous aurez besoin
Se lancer dans un nouveau carnet sans réfléchir à ce dont on a besoin comme collection, c’est le meilleur moyen de s’emballer à faire des pages qu’on n’utilisera jamais et d’oublier celles qui sont essentielles. Combien de fois ai-je dû redoubler d’astuces pour cacher une collection inutile et la remplacer par quelque chose que je consulte beaucoup plus ? Une dépense de temps et d’énergie que j’aurais pu économiser en prenant le temps et la peine de réfléchir tranquillement à ce dont j’avais besoin et de laisser mûrir cette liste.
Aujourd’hui encore, je sais que j’ai besoin de quelques semaines, voire quelques mois, pour faire la mise en place la plus intelligente possible. D’une année à l’autre, je n’ai pas les mêmes besoins et il est primordial d’adapter son bujo à ses besoins. C’est ça, le bullet journal. Je fais une donc liste de collections que je veux avoir dans mon prochain bujo en début d’automne et fin novembre/début décembre, je reprends cette liste et la place dans l’ordre que je souhaite à l’aide de petits schémas de mon carnet ouvert.
Le meilleur conseil que je peux vous donner est donc d’aller à l’essentiel et de commencer votre premier carnet avec les collections dont vous êtes sûr(e) d’avoir besoin. N’oubliez jamais qu’un bullet journal est avant tout un système d’organisation, quelque chose qui vous aide à ranger ce qu’il y a dans votre tête. Le meilleur moyen de le rendre inefficace est de l’encombrer de choses inutiles.
Pour commencer, je vous conseille de vous limiter à un calendex (un calendrier indexé) et/ou un future log (une double page dans laquelle vous allez laisser un grand espace blanc à coté ou en dessous de chaque mois pour noter vos dates importantes dans le futur), une page de mots de passe et éventuellement une page avec vos objectif. Vous pourrez ensuite passer directement à votre vue mensuelle et à vos « daily log » ou les dailies pour les intimes (votre programme du jour).
Ce n’est qu’ensuite que vous pourrez ajouter toutes les collections que vous souhaitez au fur et à mesure où vous en avez besoin.

6. Faire votre set up en plusieurs fois
Si ce qui vous effraie c’est le temps que cela demande de mettre en place votre carnet, j’ai une super astuce : faire son set up en plusieurs fois devant le film du soir. Je m’y prends un mois à l’avance et de temps en temps, lorsque j’en ai envie, je sors mon nouveau carnet et je bujote. Je ne fais pas plus de 2 pages par soir. Ainsi, c’est totalement indolore. Et des fois (souvent), j’ai la flemme. Alors je passe mon tour et le fais le lendemain, selon ma motivation du jour.
Il faut dire que la préparation de mon début de carnet est essentielle pour moi car, étant créatrice de contenus, la plupart des informations et trackers dont j’ai besoin tout au long d’année pour poster en temps et en heure se trouve au début de mon bullet journal. Mon set up est donc assez long et il est capital pour moi que je prenne le temps de bien le faire et de manière intelligente et efficace.
Si je le faisais à la suite, cela me prendrait une à deux demi-journées et vous pouvez être sûr que j’oublierais certaines choses et en foirerais d’autres. En m’y prenant à l’avance, je fais une demi-heure par-ci par-là et avant que je m’en rende compte, je suis prête pour l’année suivante et bien prête.

7. S’approprier son bullet journal
L’une des raisons principales pour laquelle certains bujoteurs se sont lassés de leur outil c’est que leur bujo ne correspond pas vraiment à ce dont ils ont besoin. Ils cherchent à faire comme sur YouTube, Instagram et Pinterest et oublient que c’est à eux de faire en sorte que leur organisation leur ressemble et soit avant tout utile. Si vous avez le sentiment que votre investissement dans votre bullet journal est plus important que ce que vous en tirez, c’est que vous vous êtes perdu(e) dans l’aspect esthétique au détriment de l’aspect pratique.
C’est pourquoi, lire le livre de Ryder Caroll est ultra-important car il vous explique comment passer moins de temps à soigner la présentation de votre carnet afin de vous concentrer sur ce qui vous sera utile.
Par exemple, la plupart des bujoteurs adorent faire des trackers (suivis) et je reconnais l’intérêt de ceux-ci, seulement, quand j’en fais un, j’oublie toujours de cocher lorsque je devrais le faire. Total, au début de chaque moi, je perdais un temps précieux à tracer mes trackers que je n’utilisais jamais. J’ai donc décidé d’arrêter de les faire. A contrario, j’ai toujours tenu un journal intime et j’ai besoin d’exprimer mes pensées, pourtant personne ne semblait utiliser les puces « événement » et « notes » de Ryder Caroll. J’ai commencé à le faire après avoir lu son livre en faisant des phrases concises pour bien saisir l’essentiel de l’information et ça a été miraculeux. C’est comme la pensine dans Harry Potter, ça désencombre l’esprit et met de l’ordre.

8. Less is more
Encore une fausse idée du bullet journal : celle qu’on doit passer beaucoup de temps à faire une belle présentation. Ce n’est absolument pas le cas. Bien au contraire. Comme je le disais plus haut, plus vous consacrez du temps à faire quelque chose de fastidieux, plus vous avez de chance de vous lasser. Car le plus thérapeutique, dans le bullet journal, ce n’est pas le fait d’y dessiner mais bien le fait de hiérarchiser les informations dont vous avez besoin dans votre vie. Comme le dit si bien Ryder Caroll, le bullet journal sert à « comprendre le passé, organiser le présent et définir l’avenir. » Et c’est tout. Ce n’est pas une œuvre d’art.
Avant de lire ce livre, j’avais arrêté pendant 3 mois de bujoter car trouver un thème et une jolie déco chaque mois avait eu raison de ma patience. Après sa lecture, j’ai repris le bujo en faisant l’impasse sur la présentation. J’ai commencé à utiliser une belle photo pour entamer le mois et à me contenter (lorsque j’en avais envie) à de changer de couleur de feutre pour changer d’atmosphère d’un mois à l’autre, même si de plus en plus souvent j’utilise mon bon vieux Tombow (marque de feutre aquarellable) rose pour mettre un peu de couleur. J’utilise également des stickers du l’illustratrice Rongrong pour ajouter des dessins de mode (la mode étant ma passion) pour illustrer et c’est tout. Et encore, rien ne vous empêche d’en faire encore moins que moi.
Si vous saviez le nombre de washitapes, de stickers et de tampons que j’ai acheté pour mon bujo et que je n’utilise jamais ! Un conseil : gardez votre argent.

9. Accepter les imperfections
Pour les mêmes raisons qu’un bullet journal n’est pas censé être un œuvre d’art. Faire des fautes et raturer n’est pas un problème. Il faut arrêter de focaliser là-dessus et accepter que certaines erreurs se retrouvent noir sur blanc. Il est vrai qu’avec l’apparition du numérique, nous ne sommes plus habitués à voir nos fautes puisque nous les effaçons en un clic. Mais sur le papier ça reste, même s’il existe quelques astuces pour limiter la casse, et ce n’est pas un drame.
Tenir un bullet journal c’est aussi s’ouvrir à l’acceptance de ses propres imperfections quelles soient physiques, intellectuelles ou psychologiques.
10. Inspirez-vous des autres
Ce qu’il y a de bien avec le bullet journal c’est que chacun peut se l’approprier. Aussi, il est assez fréquent de trouver sur Instagram ou Pinterest des mises en page qui répondent à vos besoins et aux problèmes auxquels vous êtes confronté(e) dans votre. Par exemple, comme je viens d’avoir mon permis, j’ai eu ma première voiture. Sauf que je ne sais pas comment l’entretenir. Or, il existe plusieurs trackers, sur la toile, pour en prendre soin et savoir exactement à quand remonte le dernier contrôle technique ou quand les plaquettes de freins ont été changées pour la dernière fois. C’est le genre d’infos utiles qu’on est content(e) de retrouver rapidement.
Néanmoins, je vous encourage vivement à donner la priorité aux collections utiles plutôt qu’à celle qui sont juste jolies.

Hé bien voilà, c’est tout pour mes conseils pour commencer sereinement son bullet journal et entamer une véritable d’amour, ouvrir le dialogue avec soi et avec sa propre façon de penser.
Et vous, avez-vous déjà tenu un bullet journal ? Faites-vous partie de ceux qui vous êtes lassés ? Expliquez vous pourquoi dans les commentaires.
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