
Aujourd’hui, après vous avoir analysé les 2 premiers épisodes, puis le troisième épisode, ce n’est pas d’un épisode d’And just like that, dont nous allons parler mais bien de deux. Alors allez vous préparer un Cosmopolitan car il y aura pleins de choses à dire.
Tout d’abord, j’en ai déjà parlé à ceux qui me suivent sur Instagram, si ce n’est pas votre cas, déjà, qu’attendez-vous ? Le lien de mon compte est tout en haut à droite, dans les icones des réseaux sociaux. Ensuite, il faut que je vous explique pourquoi j’ai décidé, après avoir vu le quatrième épisode de la saison, d’attendre la diffusion du cinquième avant de vous faire une nouvelle critique.
Premièrement, comme tout le monde, j’ai eu envie de profiter de ma famille pendant les fêtes de Noël et j’ai décidé de faire un gros black out pour obliger l’accro aux réseaux sociaux que je suis de faire un vrai break. Je vous en parlerai plus en détail dans ma vidéo de samedi mais disons que, sans crier gare, j’ai eu besoin de tout arrêter pour ma santé mentale.
Cela dit, j’aime tellement Sex and the city et cette suite que j’aurais pu faire un petit effort rien que pour elle. Seulement, on ne va pas tourner autour du pot : ce quatrième épisode était, de loin, le moins intéressant. Ce n’est pas qu’il ne s’y passe rien. C’est juste que ce sont les intrigues les moins intéressantes qui prennent le plus de place dans cet épisode et ce n’est qu’à sa fin que les vrais fans comprendront pourquoi mais ça, on en parle plus tard.

Pour le moment parlons de l’intrigue. Comme je l’avais senti venir dès le deuxième épisode, Carrie met en vente le grand penthouse qu’elle avait acheté avec Big pour réemménager dans son ancien appartement. Pour l’occasion, elle fait la connaissance de Seema, son agente immobilière (oui, on féminise tout ici), célibataire à plus de 50 ans et plus que jamais à la recherche du grand amour. L’épisode semble meubler avec une histoire de dîner que Charlotte veut faire en invitant sa nouvelle amie Lisa, parent d’élève à l’école de ses filles, qui est afro-américaine. En effet, Charlotte réalise alors que tous ses invités sont blancs sauf le couple de son amie. Et oui, on s’en tape de ça même si Charlotte qui n’a pas d’ami noir ?Comme c’est surprenant ! (Dois-je préciser que je fais preuve d’ironie ?) Quant à Miranda, elle se rapproche de sa prof de droit et partage sur la maternité. Et oui, ça aussi, on s’en tape.
Ce n’est qu’à la fin de l’épisode qu’on comprend pourquoi ce dernier est si creux : Stanford a laissé une lettre à Carrie chez elle. Anthony arrive alors en lui expliquant qu’il a déménagé au Japon pour suivre une de ses influenceuses (vous saviez qu’il était agent pour influenceurs ? Moi pas) et qu’il demandait le divorce. And just like that Stanford disparait de la série. Pour ceux qui ne sont pas au courant de ce qu’il se passe en coulisses, l’interprète du personnage nous a malheureusement soudainement quittés. Voilà pourquoi l’épisode nous a semblé si vide. Il a fallu couper et réécrire les scènes où l’acteur apparaissait pour que l’histoire reste cohérente avec les scènes qu’il n’a pas pu jouer.

On notera tout de même que dans cet épisode, on apprend le vrai prénom de Carrie, Caroline, et que Carrie avoue vouloir tourner la page Big assez rapidement. Un comportement que j’ai pu avoir après une rupture et qui m’est retourner au visage comme un boomerang. On ne se privera pas non plus d’admirer le tutu que porte Carrie pour aller à l’épicerie du coin.

Passons à l’épisode 5, à présent. Là, l’intrigue fait un bond.
En faisant visiter son vieil appartement à Seema, Carrie monte les marches de l’entrée en se servant d’un parapluie comme d’une canne car ses lombaires la font souffrir. Ni une ni deux, Seema lui arrange un rendez-vous avec son orthopédiste de cousin. Le diagnostic est sans appel : ce n’est pas parce que Carrie Vieillit qu’elle a mal, elle a juste une déformation de la hanche qu’il faut opérer.
On assiste alors au premier déjeuner entre filles où Anthony remplace Stanford et pendant lequelle la petite bande s’organise pour la convalescence de Carrie après son opération. Plus tard, alors que Charlotte apprend que Rose se fait appeler Rock au lycée, Miranda se rapproche toujours plus de Ché et découvre que Charlotte lui a envoyé un livre sur l’alcoolisme à travers Amazon sans avoir pris la peine de lui en parler en face.
On retrouve donc Carrie après sa chirurgie totalement droguée par les calmants qui révèle à l’antenne du podcast où elle est chroniqueuse l’anecdote du diaphragme coincé que Samantha a dû déloger. Après l’émission, Charlotte conseille à Carrie de dire à Sam ce qu’elle a dit à l’antenne avant qu’elle ne l’apprenne autrement. Lorsque le tour de Miranda de tenir compagnie à Carrie vient, Ché passe avec une bouteille de tequila alors que Carrie dort. Miranda et Ché décident donc de se siffler la bouteille. Evidemment, ça se finit avec Ché qui met la main dans la culotte de Miranda alors que Carrie se réveille et doit faire pipi dans une bouteille car elle n’arrive pas à aller aux toilettes toute seule. Après l’avoir fait jouir, Ché plante Miranda. Une grosse dispute éclate alors entre cette dernière et Carrie et Marande révèle enfin à voix haute qu’elle est malheureuse, qu’elle se sent prise au piège dans son ménage. Pas de quoi détruire leur amitié, rassurez-vous.

Une fois seule, Carrie envoie un SMS pour prévenir Samantha de sa boulette à l’antenne. Celle-ci lui répond en lui disant que ce ne la gêne pas avec son humour habituel. Carrie en profite pour lui dire qu’elle lui manque mais elle ne répond pas. De son côté, Miranda se fait un cocktail chez elle quand elle reçoit un mail de satisfaction pour le livre sur l’alcoolisme qu’elle a commandé. Elle comprend alors que Charlotte ne l’a jamais « amazonné » comme elle dit. C’est elle qui s’est commandé ce livre alors qu’elle était saoule. Elle prend alors conscience qu’elle a vraiment un problème avec l’alcool.
Nous quittons Carrie 3 mois plus tard, pouvant de nouveau marcher avec des talons sans avoir mal au dos. And just like that, et mine de rien, nous faisons un bond dans le temps de 3 mois.

Pour ce qui est de mon avis, je ne vais pas m’étendre plus que ça sur l’épisode 4 car vous avez très compris que je ne l’ai pas trouvé oufissime même s’il y avait des éléments importants nous permettant de mieux comprendre ce qu’il va se passer par la suite. Je vous ai donc déjà dis ce que j’avais à dire dessus.
En ce qui concerne l’épisode 5, il y a tellement de choses à dire. Tout d’abord, j’ai adoré l’idée d’intégrer Anthony au trio. Je trouve qu’il est la parfaite synthèse entre Stanford et Samantha, les deux personnages manquant de l’histoire. Avec ces punch lines mémorables, il m’a fait mourir de rire.
J’ai également beaucoup aimé le fait qu’une fois de plus, la série utilise la question épineuse des femmes « mûres » en appuyant sur le fait que Carrie pense qu’elle vieilli juste et en en riant. C’est brillant. Encore une fois, permettre aux femmes de vieillir à l’écran, c’est inédit. Et Dieu qu’elles vieillissent bien. Enfin surtout Carrie et Miranda.
La scène de la cuisine où Miranda s’envoie en l’air pendant que Carrie tente de faire pipi dans une bouteille m’a également bien fait rire. D’ailleurs mention spéciale pour Carrie pour avoir réussi à pisser dans une bouteille sans en mettre partout. Personnellement, je n’ai jamais réussi. Bon en même temps, je n’ai pas beaucoup essayé. Après, bon, manque de bol, elle renverse la bouteille sur son lit.

La dispute qui suit était également très bien pensée. Le jeu des actrices était d’une justesse rare et j’ai beaucoup aimé la révélation que fait Miranda sur sa vie qui l’ennuie, dans laquelle elle se sent piégée. C’est vrai que, comme me l’a dit @geromine_alba , une abonnée avec laquelle j’ai pris l’habitude de débriefer chaque épisode depuis le lancement d’ And just like that, il ne faut pas oublié que Miranda est tombée enceinte sans l’avoir vraiment souhaité, qu’elles s’est toujours énormément consacrée à sa carrière et qu’elle a dû, pendant un temps, accueillir la maman de Steve qui était atteinte de démence. Il est normal qu’elle ait l’impression de ne plus vivre pour elle alors qu’elle a toujours été très indépendante. Il n’est pas étonnant qu’elle soit autant attirée par quelqu’un qui, pour une fois dans sa vie, prend le lead. Il n’est pas non plus étonnant que ce soit une personne non binaire qui prenne ce rôle. Elle n’aurait probablement jamais laissé un homme la dominer comme elle le fait avec Ché.
Pour la minute mode, je décerne une mention spéciale à Carrie, toujours elle, pour sa tenue en salle de réveil, à l’hôpital. Il n’y a vraiment qu’elle qui est capable de porter une rivière de perles dans un moment pareil. Moi, je dis chapeau l’artiste. Même moi, j’oublie la mode dans ces moments-là.

La seule chose qui m’a moins plu, dans cet épisode, c’est encore l’intrigue de Charlotte. Non pas que j’ai le moindre souci avec le fait que sa fille se sente garçon et je trouve intéressant que ce soit la plus conservatrice des trois héroïnes qui l’expérimente dans sa propre famille. Cela dit, on a bien compris que Rose va transitionner, faut-il nous en parler à chaque épisode ? Surtout qu’on parle à peine de sa sœur ou de Brady. Pourtant, s’il y a bien une histoire des enfants des filles qui m’intéresse, c’est bien celle de Lilly : comment vit-elle le fait d’être une asiatique dans une famille de blancs. Etant une métisse dans une famille de blancs, je peux vous dire que ça n’est pas évident tous les jours. Et l’adoption, a-t-elle digéré le fait d’avoir été abandonnée à la naissance ?
Et puis d’ailleurs, comment c’est de devoir gérer une crise avec un enfant et de devoir enchainer avec l’autre ?
D’autre part, je trouve bizarre que, dans le couple, ce soit Harry qui soit le plus choqué par les révélations de Rock que Charlotte. Il a toujours été le parent cool et semble bien plus proche de Rock que Charlotte. Bref, à mes yeux, rien ne va dans cette histoire.
Il me semble bien vu que la série prenne un virage woke puisqu’elle prend place à New York mais l’aspect LGBTQIA+ est bien plus et mieux traité que l’aspect racial. On dirait que la série a pris des couleurs plus pour les quotas que pour nous raconter réellement quelque chose. Ce qui, en tant que personne de la communauté noire, me gêne au plus haut point. On dirait du black washing.
Quid de Brady qui découvre la sexualité ? Concrètement, comment Miranda l’accompagne-t-elle vers cette étape de la vie amoureuse ? D’ailleurs, quelle est sa relation avec son fils, à part lui crier dessus quand il fait une connerie ? Bref, Il y a un déséquilibre entre les traitements des enfants des filles qui est gênant. Ils sont à peine là et quand ils sont là, c’est pour donner du souci à leurs parents. Or, la parentalité ne se résume pas à ça. La seule dont on parle vraiment, c’est Rose/Rock.

Bon maintenant que j’ai râlé un bon coup, on va pouvoir passer aux théories. Et, je vous préviens, ça va être court. A part mettre en lumière le fait qu’une fois encore Samantha est mentionnée dans la série et que je pense de plus en plus qu’ils vont chercher à nous surprendre en la faisant revenir vers la fin de la saison, même si je dois bien avouer que j’ai douté de cette théorie dans les 2 épisodes précédents, je dois dire que ne sais absolument pas ce vers quoi la série va s’orienter après cet épisode. En effet, tout ce que j’avais prédis c’est déjà produit et il ne nous reste encore pas moins de 5 épisodes.
Ce qui est certain, c’est qu’on va surement suivre toute la transition de Rock, que Miranda va devoir affronter ses responsabilités et prendre une décision concernant son mariage et que j’aimerais qu’Anthony ait droit à une véritable intrigue. J’ai toujours aimé son franc-parler, j’adore cette nouvelle version de lui plus mature et plus sensible et ça m’ennuierait qu’il ne soit que la touche humour de la saison.
Pour ce qui est se Carrie, si j’en crois le trailler de l’épisode 6, elle va franchir une nouvelle étape en cherchant un appartement dans les quartiers huppés de Manhattan. Pensez-vous qu’elle ira jusqu’au bout et vendra son appartement ? Ca me ferait bizarre. Pour moi, il fait partie des personnages de la série mais il faut bien évoluer. Et vous ? Quelles sont vos théories pour la suite ?
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